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Amplificateur Akaï AM 2800

1°) Présentation générale :

 

Cet amplificateur intégré est typique de la fin des années 70 (il fut fabriqué de 1977 à 1978). Cest un très bel appareil, puissant, bien fabriqué (à quelques détails près qui peuvent poser problème après de longues années d'utilisation).

 

Données constructeur :

 

a) Partie mécanique :

chassis entièrement en métal phosphaté, face supérieure et joues en bois revêtu à l'intérieur d'une feuille d'aluminium épaisse au dessus de l'ampli RIAA. Sur le dessus une grille d'aération en métal. La partie en bois est de teinte naturelle. La face avant est de type rapportée, en aluminium brossé, sérigraphie classique, les boutons ronds sont tous en aluminium, y compris les boutons d'interrupteurs.

 

b) Partie électrique :

Deux fois 4 borniers enceintes, configuration classique : A et B type connexion ressort.

Deux entrées Phono, une Tuner et une Aux.

Deux fois deux entrées Tape (in et out pour chacune d'elle).

Toutes les entrées sont en RCA.

En plus du volume on trouve de très nombreux réglages : basses, médium, aigües, balance, un commutateur de muting à trois positions (!), un commutateur de bypass des réglages de tonalité. Deux filtres (basses et aigües) à trois positions. Une sélection Mono-Stéréo-Mélange.

Bref, il y a de quoi adapter la réponse en fréquence à son oreille!

Le schéma est très classique avec un ensemble de correction tonalité/filtre avant l'étage de puissance, ce dernier est un classique push-pull classe A-B. L'appareil étant fonctionnel à la réception, je ne me suis pas particulièrement penché sur les subtilités du montage.

A noter qu'il n'y a un relais en sortie anti-clock et un circuit de sécurité en cas de court-circuit des sorties et de sur-ampérage.

L'alimentation est réalisée par un très gros transformateur avec de très grosses capa de filtrage.

Les composants sont de qualité, je n'ai d'ailleurs noté aucuns crachottements au niveau des potentiomètres, ce qui est relativement rare sur un appareil de cet âge.

 

2°) Problèmes à la réception :

- l'ampli s'allume et fonctionne sur les deux voies mais s'éteint et se rallume de façon érratique à forte puissance.

- les vu-mêtres ne sont plus éclairés.

 

3°) Recherche des causes et dépannage :

Lors de l'essai à forte puissance toutes les tensions s'effondrent... En cherchant un peu il apparaît que c'est l'inter OFF/ON qui est cause : il est très fatigué et n'est plus capable de passer l'ampérage requis.

L'ampoule qui éclaire les vu-mètres est absente ainsi que la douille qui la reçoit.

Bien que visuellement en bon état, les condensateurs chimiques seront tous changés, sauf les deux gros présents au niveau du filtrage d'alimentation.

Lors des essais je constate que le transistor Tr18 pourtant monté sur radiateur chauffe beaucoup, c'est le ballast de l'alimentation TBT des préamplis (avant les correcteurs de tonalité) et de l'étage d'amplification en tension des étages de puissance. Un radiateur plus gros sera monté et le transistor changé.

 

3°) Le dépannage en images :

a) Dépose de l'ancien interrupteur OFF/ON

Comme on peut le voir une paire de contact est particulièrement charbonée!

Le nouvel interrupteur avec deux condensateur d'antiparasitage et limitation du vieillissement des contacts.

Le nouvel inter en place.

 

b) Mise en place de la nouvelle douille et de l'ampoule :

On ne le voit pas bien sur la photo, mais la disposition originale amène le verre de l'apoule très très près du couvercle (j'ai d'ailleurs pu observer une tache brune correspondant à une brûlure du bois à ce niveau). Il a donc fallu adapter une nouvelle douille dans le support et chercher une ampoule très petite.

Les fils d'alimentation (noir et blanc) sont torsadés car le tension est alternative, on limite ainsi le rayonnement électromagnétique, c'est une disposition souvent prise dans les amplis à lampe pour les circuits de chauffage.

 

c) Changement des condensateurs et nouveau radiateur :

Vue de la platine principale après changement des condensateurs et mise en place du radiateur supplémentaire sur Tr18 (à gauche des 3 petits condos bleus).

 

d) L'amplificateur en test :

On voit bien ici l'ensemble de l'appareil avec les deux gros radiateurs supportant les transistors de puissance des étages d'amplification, le transformateur avec son blindage en cuivre et les condensateurs de filtrage.


e) Autres vues lors d'une restaurations complète :

Carte phono avec de nouveaux condensateurs et transistors.


Cartes sélecteurs tonalité/filtre/contrôle volume.

Elles ont été déposées afin de nettoyer en profondeur les sélecteur et potentiomètres. Les condensateurs chimiques ont tous été changés.


 

4°) Essais :

Essais rapides et sans protocole de mesure.

 

 

5°) Bilan :

Un bien bel appareil vintage, bien fabriqué. Les seuls points à regretter sont l'absence de condensateurs sur l'inter principal (ils auraient limité son vieillissement), surtout compte tenu de la grosseur du transformateur ; et le sous-dimensionnement du radiateur de Tr18.

 

 

6°) Statut :

Restitué à son propriétaire.

 

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Informations ici